Enquête du mois : comment la société perçoit les femmes sans-abri

Différents termes sont utilisés pour les définir : les « sans-domicile-fixe », les « sans-logis », les « sans-abris » ou encore les « mal-logés ». Les distinctions ne sont pas claires et la société passe facilement d’une appellation à l’autre selon les événements. Reste que le regard de la société sur les sans-abris est ambivalent. D’un côté, ils inspirent de la compassion et font ressentir de la culpabilité et de l’autre, ils embarrassent et effraient. Paradoxalement, il nous arrive parfois aussi de les admirer car ils incarnent une certaine liberté.

Cependant, depuis quelques années, nous nous sommes éloignés de l’image du « clochard » car le phénomène des sans-abris s’est « féminisé » et aujourd’hui nous voyons de plus en plus de femmes à la rue. Un quart des sans-abris en France sont des femmes et leur présence nous envoie un message fort : quelque chose ne tourne pas rond dans notre société : Aujourd’hui, on voit des femmes seules, des familles de migrants dans la rue…Des gens qui nous disent par leur présence que notre société ne marche pas bien (Jean Viard, sociologue). Être dans la rue c’est difficile mais être une femme dans la rue c’est encore plus difficile que ce soit physiquement ou pour se défendre contre le viol.

Les femmes font tout leur possible pour ne pas se faire « étiqueter » sans domicile par les passants. Elles essaient de rester propres sur elles et de porter des vêtements propres eux aussi. Dans les lieux publics comme les gares ou les bibliothèques, elles essaient de se fondre dans le paysage afin qu’on ne les distingue pas des publics habituels de ces espaces. Pour ce faire, il leur faut maîtriser tous les codes des lieux qu’elles fréquentent afin qu’on ne remarque pas de décalage entre elles et les autres. Leur objectif est de passer inaperçues afin d’échapper aux regards réprobateurs.

En effet, la société est habituée à l’image de l’homme errant mais une femme à la rue choque plus car elle offre une image déviante de la femme selon les normes sociales qui voudraient qu’elle soit coquette ou maternante.

D’après l’Insee, 7 % des femmes sans-abri passent ponctuellement la nuit dehors ; 3 % ont vécu sur le trottoir plus d’un an. Sans compter celles qui échappent à la statistique. On remarque une invisibilité plus grande des femmes sans-abri : elles seraient plus discrètes que les hommes dans leur pratique de la manche et elles se cacheraient dans des squats, des garages ou des cages d’escalier. Ceci explique l’idée répandue (à tort) que les femmes sont à l’abri de la rue. Parce qu’on les voit moins on pense qu’elles ne représentent qu’une minorité de cas.

Cette volonté de ne pas s’exposer est importante pour les femmes sans-abri afin d’échapper au jugement des autres. Elles tentent d’éviter les signes qui permettent de les identifier comme sans domicile fixe comme, par exemple, le manque d’hygiène, l’usure des vêtements ou faire la manche. Une pratique stigmatisante que les femmes sans-abri évitent. Elles préfèrent aller à la rencontre des gens pour leur demander une pièce.

Finalement, les femmes sans-abri se trouvent face à un double défi : survivre dans la rue d’un côté et éviter de se faire étiqueter de l’autre. Le regard de la société pèse encore lourd sur elles.

C’est donc bien notre posture, notre regard qu’il convient de changer sur les personnes qui n’ont presque plus rien. Pour ce faire, il est nécessaire de sortir de cette perception stéréotypée que nous avons des sans-abris. La sociologie nous apprend que c’est notre regard qui crée l’exclusion comme si le comportement asocial des sans-abris était imputable à la société.

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Le pôle sportif de la Maison du Bonheur

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter plus en détail le pôle sportif de la Maison du Bonheur.

Le complexe sportif sera constitué d’une réception avec un hall d’accueil équipé d’un distributeur de boissons.

Pour ce qui est des activités physiques, il y aura une salle de self-défense et une salle de body fitness avec vestiaires.

Tous les cours seront dispensés par des coachs sportifs diplômés

Nous tenons à souligner qu’une salle sera aménagée spécialement pour les personnes à mobilité réduite ou porteuses d’un handicap. Un coach diplômé en sport adapté les accompagnera dans leur pratique sportive.

Le pôle comprendra une piscine avec douches, WC et vestiaires. Il y aura également la loge du maître-nageur avec soins infirmiers. Une pièce est prévue pour stocker le matériel d’aquagym. 

Enfin, une aile de ce pôle sera consacrée au bien-être dont pourront profiter les femmes de l’accueil de nuit mais également le public. Elle comprendra un bassin de balnéothérapie. Trois cabinets de thérapie douce sont également prévus. Ainsi les femmes que nous accompagnons pourront profiter d’un moment de détente rien que pour elles.

Le pôle sportif permettra de financer le pôle d’accueil d’urgence de nuit. En effet, depuis 13 ans maintenant, notre association ne touche aucune subvention et ne fonctionne que grâce à la générosité de ses donateurs et à l’engagement de ses bénévoles. Nous en profitons pour les remercier chaleureusement car, sans eux, Bien-être pour elles ne pourrait mener à bien ses actions auprès des femmes précaires.

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Une histoire parmi tant d’autres…

Aujourd’hui, nous souhaitons vous raconter l’histoire de Nathalie (nom d’emprunt).

Nous avons rencontré Nathalie lors d’une maraude à Grenoble. Agée de 23 ans, Nathalie est
dans la rue depuis trois ans. Elle a quitté la maison en emportant très peu d’affaires avec
elle.

Nathalie est partie de chez elle car elle a subi un viol de la part d’un membre de sa famille qui n’a jamais été inquiété. Sa propre famille ne l’a pas soutenue et n’a pas reconnu les faits. Sa faute ? Avoir osé parler pour dénoncer ce crime. Nathalie refuse de se murer dans le silence et préfère quitter la maison.

Au début, Nathalie tente de trouver du travail mais sans logement et sans un endroit où poser ses affaires, elle comprend rapidement qu’elle n’a aucune chance. Dans la rue, elle rencontre un homme, tombe amoureuse et vit deux ans avec lui. Au terme de ces deux ans, son compagnon commence à devenir violent. Nathalie le quitte et change de ville pour s’éloigner de lui. Elle arrive à Grenoble.

Le fait de changer de ville n’améliore pas sa situation. Nathalie est toujours dans la rue. Elle décide de s’entourer des trois chiens pour se protéger. Ainsi elle se sent plus en sécurité. En journée, Nathalie erre au centre-ville ou du côté de la gare. Elle rencontre une femme sans-abri comme elle et elles font la manche ensemble. Lorsque Nathalie parvient à rassembler quelques euros alors elle achète des aliments pour ses chiens.

Ses journées se ressemblent toutes et sont rythmées par les déplacements rendus nécessaires pour prendre un petit-déjeuner et une douche le matin puis ensuite s’installer au centre-ville pour faire la manche et espérer récupérer quelques pièces.

A la nuit tombée, Nathalie et son amie cherchent un endroit où se cacher. Elles pourraient profiter des grilles d’aération qui renvoient de l’air chaud l’hiver mais ce serait prendre un risque considérable que de s’y installer. Nathalie et son amie préfèrent donc passer la nuit à l’abri des regards près d’un bâtiment administratif.

Malgré son amitié et ses chiens, Nathalie souffre de solitude. C’est une des nombreuses souffrances des personnes à la rue qui manquent cruellement de ce lien social si fondamental pour se sentir exister.

Nathalie apprécie les échanges qu’elle a avec nos bénévoles car elle se sent comprise sans être jugée. Le regard de la société est encore très pesant sur les sans-abris. La route est longue pour faire changer les mentalités et les aider à comprendre que ces personnes, avant d’être à la rue, étaient des personnes actives dans la société comme vous et moi.

Faites un geste pour mettre ces femmes à l’abri et leur redonner une chance de réintégrer l’espace social :

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Merci pour elles !

L’équipe de Bien-être pour elles

Reprise des cours de natation et d’aquagym en octobre

Ce mois-ci ont débuté, comme chaque année, nos cours de natation et d’aquagym. Depuis maintenant 12 ans, notre association propose des cours destinés à toutes les femmes qui souhaitent apprendre à nager, perfectionner leur technique ou encore pratiquer l’aquagym. En effet, en 2007, notre association a été créée avec comme objectif de permettre aux femmes de sortir du train-train quotidien pour pratiquer une activité sportive dans une ambiance détendue et bienveillante.

Or, au fil des années, nous avons peu à peu rencontré des femmes qui auraient souhaité participer à ces activités mais qui n’en n’avaient hélas pas les moyens. Des femmes qui vivaient un quotidien difficile parfois seules ou avec enfants, ne voyant personne et qui avaient grandement besoin de se distraire et d’oublier tous leurs tracas. Grâce à la générosité des adhérentes régulières, nous avons pu offrir à ces femmes des séances de natation et en parallèle, nous avons organisé des collectes alimentaires afin de constituer des paniers qui leurs étaient ensuite distribués.

Un accès aux cours facilité pour les femmes précaires

Ce pas en direction des femmes précaires constitue un tournant pour Bien-être pour elles. En effet, le fait d’avoir permis à ces femmes d’accéder aux cours de natation et d’aquagym grâce la solidarité de tous, marque le début d’une volonté plus affirmée de faire de la lutte contre la précarité des femmes seules notre priorité. Ainsi, nous avons pu constater l’effet guérisseur de la pratique des sports aquatiques pour des femmes qui étaient sous anti-dépresseurs et qui, grâce à la natation, ont pu suspendre leur traitement. Pour d’autres femmes, les interruptions entre deux cycles de cours étaient difficiles à supporter tant la natation leur apportait des bienfaits psychiques et émotionnels. A cela s’ajoute l’aspect social de ces rencontres régulières hors de chez soi qui font du bien au moral.

Les bienfaits des sports aquatiques

Les bienfaits de la nage et plus généralement des sports aquatiques sont nombreux. Tout d’abord, ils permettent aux femmes de faire le vide dans leur tête et de s’échapper d’un quotidien parfois pénible. Ensuite, ce temps pour elles est primordial car les femmes bénéficient d’un moment exclusif où elles peuvent s’écouter et prendre soin d’elles. C’est une pause salutaire dans la semaine. De plus, pour toutes les mères qui portent les stigmates des grossesses successives, les mouvements dans l’eau leur permettent de réapprivoiser leur corps et aux femmes en surpoids, de faire du sport tout en ne ressentant pas les difficultés de l’effort fourni.  Et pour les femmes qui ont connu les ravages de la maladie, les sports aquatiques sont thérapeutiques et contribuent largement à leur rééducation. Enfin, pour certaines femmes, les cours de natation leur ont permis vaincre l’aquaphobie et d’appréhender le milieu aquatique en toute confiance.

Depuis 2018, en plus des cours alternés d’aquagym et de natation, nous proposons également des cours distincts (seulement nage ou seulement aquagym) afin de répondre à la demande croissante de nos adhérentes. Enfin, tous nos cours sont encadrés par une maître-nageuse diplômée.

Pour conclure, nous sommes ravies de constater l’évolution positive de ces cours et nous remercions les adhérentes régulières qui, par leur fidélité, permettent à notre association d’aller plus loin dans la prise en charges des femmes précaires.

Les femmes sans-abri et le viol

Aujourd’hui nous souhaitons vous parler d’une dure réalité qui touche les femmes à la rue : le viol.

D’après l’INSEE, deux sans-abris sur cinq (environ 38%) sont des femmes. Celles-ci sont exposées en permanence aux violences masculines et en particulier la nuit parce qu’elles deviennent alors de véritables proies. Pour se protéger, elles maltraitent leur corps afin de dissimuler toute trace de féminité… se rasent les cheveux pour paraître repoussantes. Il leur est impossible de dormir car elles ont peur d’être agressées. Il ne s’agit pas ici de vol de sac ou d’objets personnels mais de violences physiques dirigées contre elles uniquement parce qu’elles sont vulnérables.

Une menace constante

Contrairement aux idées reçues, les femmes à la rue sont susceptibles de subir un viol à chaque instant. Même de jour. Or, personne n’y prête attention car ce sont des femmes sans-abri. Les violences proviennent des hommes sans-abri mais aussi des cols blancs et parfois même du personnel des centres d’hébergement mixtes. Pour cette raison, les femmes à la rue rechignent souvent à passer la nuit à l’intérieur. Elles ne peuvent faire confiance à personne. En temps normal, un viol serait signalé à la police et une plainte serait déposée. Or, les femmes sans-abri ne signalent pas les agressions en raison du manque de considération de la société à leur égard et également en raison de la défiance qu’elles ressentent vis-à-vis de la police et la crainte de ne pas être crues.

Des femmes témoignent

Les témoignages ne manquent pas. Certains sont connus comme celui de l’ancienne SDF Anne Lorient qui raconte son calvaire dans un livre : Mes années barbares où elle écrit avoir été violée 70 fois pendant les 17 années qu’elle a passées dans la rue (de 18 à 35 ans). Elle insiste sur la nécessité de créer des lieux d’accueil réservés aux femmes. En effet, selon l’association Entourage, une femme sans-abri serait agressée toutes les 8 heures en France D’autres témoignages ne sont pas aussi connus mais sont non moins réels comme celui de Fatou (prénom modifié), une jeune femme d’une vingtaine d’années forcée de quitter son pays en raison de la guerre et des violences qu’elle y subit de la part de son père.

Un chemin semé d’embûches

Son périple de l’Afrique à l’Europe dure des mois et Fatou qui pense avoir échappé à un pays en guerre et à la brutalité de son père doit faire face à de nouvelles violences. Violée à plusieurs reprises pendant son voyage, elle tombe enceinte. Par chance elle est recueillie par une personne bienveillante qui l’oriente ensuite vers notre association.

Aujourd’hui encore, Fatou porte les stigmates physiques et psychiques des violences subies. Même si elle n’est plus à la rue aujourd’hui, le chemin est encore long vers le retour à une vie normale.

Pour toutes ces raisons, le seul endroit où les femmes sans-abri puissent se sentir en sécurité est un centre d’accueil qui leur soit réservé. C’est ce nous avons imaginé et que nous souhaitons voir devenir réalité.

Aidez-nous à concrétiser ce projet pour elles. Faites un don :

 

Le pôle accueil d’urgence de nuit

Bonjour à tous,

Aujourd’hui, nous souhaitons vous présenter plus en détail le pôle accueil d’urgence de nuit de la Maison du Bonheur

Le pôle accueil sera ouvert de 18h à 8h avec un veilleur de nuit qui en assurera la sécurité. Les femmes seront admises de 18h à 20h, heure à laquelle l’accueil fermera ses portes pour la nuit. Chaque femme (seule ou avec enfants) sera accueillie par une équipe de travailleurs sociaux et une infirmière épaulées par des bénévoles qui évalueront ensemble ses besoins immédiats et qui l’installeront dans sa chambre avec salle de bain et WC privatifs.

En effet, c’est notre volonté d’accueillir les femmes à la rue dans un cocon où elles et leurs enfants se sentiront en sécurité car une fois la nuit tombée, les femmes errantes sont particulièrement exposées et doivent se cacher pour échapper à la violence de la rue. Il n’y a pas d’endroit où elles puissent se sentir en sécurité si ce n’est dans un lieu qui leur soit réservé. C’est pourquoi notre volonté était d’offrir à ces femmes un accueil qui réponde à leurs besoins spécifiques pour les faire se sentir en sécurité et oublier la rue un instant.

Des chambres individuelles

Nous avons donc souhaité équiper chaque chambre d’un lit simple et d’une mezzanine permettant d’y installer les enfants. Un espace est prévu sous la mezzanine afin d’y placer un lit parapluie pour les bébés ainsi qu’une poussette ou des affaires personnelles. Nous avons fait en sorte que ce lieu ressemble non pas à un lieu d’accueil social mais à un lieu chaleureux et confortable. Les lits seront équipés de bons matelas pour un sommeil réparateur et la décoration sera de nature apaisante afin que chaque femme s’y sente chez elle. Ainsi, entre 18h et 21h, les femmes s’installeront dans leurs chambres, prendront soin d’elles et pourront laver leurs vêtements grâce à une buanderie équipée de lave-linge et de sèche-linge. Des fers avec planches à repasser seront également mis à leur disposition.

Hygiène et sécurité

Il faut savoir que l’hygiène, avec la sécurité, sont les principaux enjeux pour toutes les femmes à la rue et un véritable problème lorsqu’elles ne trouvent pas d’endroit pour se laver où elles se sentent en sécurité. C’est en quelque sorte comme si on leur demandait de choisir entre leur hygiène et leur sécurité car l’espace public n’est pas adapté aux femmes et elles s’arrangent comme elles le peuvent pour faire une toilette rapide dans les bars, les restaurants ou sur les autoroutes. Parfois aussi elles font une petite toilette avec une source d’eau dans un parc, en plein jour. Or, se sentir propre contribue avant tout à garder une estime de soi mais également à éviter certaines maladies comme les problèmes de peau, la gale ou encore les poux.

Pour mesurer l’importance que revêt un bain ou une simple douche pour une femme errante, nous pouvons vous raconter l’histoire d’une femme rencontrée lors de nos maraudes qui n’avait pas pris de bain depuis 4 ans. La seule idée de pouvoir se laver de la tête aux pieds la remplissait de joie. Il nous est difficilement imaginable de ressentir tant de joie face à une pratique aussi anodine que celle de prendre sa douche. Pourtant, cela signifie beaucoup pour toutes ces femmes que nous accompagnons.

Dîner et petit-déjeuner

Les femmes pourront prendre un repas chaud le soir qui sera préparé sur place dans nos cuisines et servi entre 19h et 21h. Le réfectoire sera équipé de tables à manger et de chaises et nous comptons y aménager également un coin salon plus cosy avec des sofas et des fauteuils ainsi qu’une télévision afin que les femmes se retrouvent et recréent le lien social qui leur manque tant. Le matin, les femmes pourront prendre leur petit-déjeuner sur place et à partir de 8h du matin, l’accueil fermera ses portes. Les femmes auront ainsi le temps nécessaire pour faire leurs démarches et elles pourront également fréquenter le pôle sportif gratuitement pendant la journée (nous vous présenterons le pôle sportif très prochainement).

Dans le pôle accueil, nous installerons le bureau de direction ainsi que la salle de réunion.

De plus, des locaux sont prévus spécifiquement pour :
➢ Les stocks alimentaires
➢ Le stock de produits d’hygiène féminine
➢ Le matériel paramédical
➢ Les produits d’entretien

Nous espérons que ces informations vous permettront de réaliser à quel point un lieu d’accueil de nuit dédié aux femmes est nécessaire à Grenoble afin de les protéger de la rue. On estime qu’en moyenne, une femme sans-abri est agressée toutes les huit heures : violences physiques, agressions sexuelles et viols.

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